Certains secteurs de l’économie se portent très bien malgré la crise du coronavirus.
L’Union syndicale suisse (USS) demande des hausses de salaires jusqu’à 100 francs par mois ou jusqu’à 2% dans les branches et entreprises qui en ont les moyens.
Il ne faut pas oublier que «cette année encore des dizaines de milliards de francs de dividendes sont versés, et tout indique que ce sera encore le cas l’an prochain», martèle Pierre-Yves Maillard, président de l’USS, devant les médias, hier à Berne. La crise ne peut pas servir d’argument partout et pour tout le monde.
Bonnes performances
Certaines branches très touchées au début se sont vite remises. Comme le travail temporaire qui, après une forte chute en mars, a joui d’une reprise en ‘V’», note Véronique Polito, membre du comité directeur d’Unia. D’autres branches ont connu «un développement exponentiel», comme le commerce en ligne et la logistique. Le commerce...