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«Un espace de parole et d'identification»

Jean-Stéphane Bron raconte dans «Cleveland contre Wall Street» le quotidien de citoyens américains floués par la crise des subprimes. Remarquable.

11 sept. 2010, 05:01

Vingt-cinq mille spectateurs en une semaine, des sujets sur toutes les principales chaînes de télévision, des papiers élogieux dans «Libération», «Le Monde» ou «Télérama». C'est peu dire que la France a bien accueilli le nouveau documentaire de Jean-Stéphane Bron. On en connaît dont la tête enflerait à moins. Le Lausannois, lui, garde son humour et relativise. «Ce n'est quand même pas le triomphe... Ce qui est super et surprenant, c'est l'engouement autour du film d'un parfait inconnu et sur un sujet a priori pas très sexy.»

Avec «Cleveland contre Wall Street», le cinéaste se substitue à la justice défaillante. En organisant le procès que Cleveland a voulu intenter - mais qui ne s'est jamais tenu - aux banques jugées responsables par la ville des saisies immobilières qui la ravagent. Un procès de cinéma dont l'histoire, les protagonistes et leurs témoignages sont bien réels. Passionnant comme un film de procès, et...

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