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«Touche pas à ma rente!»

Les tenants du oui à la baisse du taux de conversion retournent l'argument des opposants. C'est refuser les 6,4% qui léserait les rentiers.

09 févr. 2010, 05:04

«Nous devons agir aujourd'hui pour assurer demain.» Le conseiller aux Etats et président de l'Union valaisanne des arts et métiers Jean-René Fournier pose d'emblée le problème. Si les bénéficiaires de la LPP, loi sur la prévoyance professionnelle, veulent des rentes garanties à l'avenir, ils doivent voter oui à la baisse du taux de conversion de 6,8 à 6,4% le 7 mars prochain. En accord avec les milieux économiques valaisans, le PDC et le PLR, le conseiller aux Etats fonde son argumentaire avant tout sur la sécurité des rentes: «Deux éléments fondamentaux entrent en ligne de compte, l'espérance de vie et le rendement moyen des placements. Les statistiques montrent que la première croît au rythme d'environ une année supplémentaire tous les trois ans. Cette heureuse nouvelle a cependant pour corollaire qu'avec le même capital accumulé, il faudra verser des rentes plus longtemps. De plus, la LPP assure au survivant d'un couple...

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