Ils vont faire un sourire un peu moins large que prévu, les grands exposants de voitures américaines sur les stands du Salon de l’auto, qui s’ouvre jeudi, à Palexpo, à Genève. Donald Trump vient de leur faire une vilaine surprise. Le président, qui veut «rendre sa grandeur à l’Amérique» en donnant une impulsion nouvelle à ses fonderies d’acier et d’aluminium, va surtout renchérir le prix de ces produits essentiels.
Il a annoncé, la semaine dernière, l’introduction de taxes d’importation de respectivement 25% et 10% sur ces deux matières. Conséquence attendue? «Les constructeurs américains vont souffrir», répond l’économiste François Savary, stratège chez le gérant de fortune Prime Partners, à Genève.
«L’industrie américaine ne produit pas assez d’acier ni d’aluminium pour couvrir ses besoins. Les constructeurs automobiles sont donc obligés d’en importer», observe l’expert.
Part importante du prix
Bien sûr, ces mesures ont pour but d’encourager la production d’acier et d’aluminium...