Grâce à l'agriculture biologique, Rajkumar Vairale, un jeune paysan d'Anvi Mirzapur, un village du centre de l'Inde, peut nourrir sa famille et vendre le surplus de ses récoltes. Il explique son cheminement.
Swissaid: Comment décririez-vous votre situation familiale?Rajkumar Vairale: Je suis paysan. Nous sommes trois, ma femme, mon fils et moi. J'ai hérité des terres de mon père.
Quand avez-vous commencé avec l'agriculture durable?En 2003, il y a plus de quatre ans.
Qu'est-ce qui vous a incité à vous recycler?Pendant deux ans, j'ai dû renoncer à cultiver mes terres, car j'avais 55 000 roupies de dettes (près de 1600 francs). Chaque année, je devais payer 60% d'intérêts, si bien que je n'avais plus d'argent pour acheter des semences, de l'engrais et des pesticides. A l'occasion d'une formation de l'Insap, M. Vasu (un volontaire) m'a expliqué que, à l'avenir, je devrais juste emprunter les semences et utiliser trois...