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L’industrie vaudoise à la peine

Trois entreprises industrielles ont annoncé récemment de nombreux licenciements dans le canton. Le signe d’un coup de froid économique? Décryptage.

22 juin 2017, 23:32
/ Màj. le 23 juin 2017 à 00:01
Des personnes du syndicat UNIA manifestent devant le grand conseil vaudois lors de la remise d'une petition, contre la delocalisation chez Thermo Fisher, au President du Grand Conseil vaudois Gregory Devaud ce mardi, 20 juin 2017 a Lausanne. (KEYSTONE/Cyril Zingaro) SUISSE PETITION THERMO FISHER

Thermo Fisher, Bombardier, Sicpa. Trois entreprises industrielles synonymes de mauvaises nouvelles. Il y a un peu plus de deux mois, une centaine d’employés entamaient une mobilisation chez Thermo Fisher à Ecublens, fabricant américain de spectromètres, contre la délocalisation d’autant d’emplois en Tchéquie.

Ce mois-ci, voici que Bombardier biffe à son tour 650 emplois, la majeure partie sur son site de Villeneuve, le reste à Zurich. La plupart des employés du constructeur de trains sont des temporaires, engagés pour absorber les commandes gigantesques des CFF. Enfin, mardi, c’est au tour de Sicpa de tirer un trait sur 150 emplois à son siège de Prilly. Le spécialiste des encres et technologies de sécurité dit vouloir se concentrer sur les secteurs les plus compétitifs. Dans les trois cas Unia monte au front.

L’industrie est à la peine

Ces trois annonces sont-elles les symptômes d’une forte grippe de l’économie vaudoise? La directrice de la...

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