Rachel Richterich
L’atterrissage est rude pour EasyJet. La compagnie qui affichait des bénéfices annuels records a plongé dans le rouge au premier semestre de son exercice décalé 2015-2016 (lire ci-dessous). Pourtant, elle reste confiante et voit même des opportunités de croissance en Suisse. Sa stratégie pour prendre encore des parts de marché aux compagnies historiques? Draguer la clientèle affaires. Explications de Silvia Herrero, directrice marketing d’EasyJet, qui nous reçoit dans les sobres bureaux genevois de la compagnie, deuxième base derrière Londres.
Vous affirmez vouloir croître encore à Genève et Bâle, où vous possédez des parts de marché de 43,3%, respectivement 54,5%. C’est un avion sur deux, qui décolle ou atterrit sur ces plateformes. Vous visez le monopole?
Non, nous ne visons pas le monopole. Mais selon notre devise, nous voulons être numéro un ou numéro deux dans les aéroports principaux dans lesquels nous sommes présents. Genève et Bâle en font...