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Les syndicats de la raffinerie de Petit-Couronne veulent rencontrer Hollande

L'intersyndicale française CGT-CFDT-CFE/CGC de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, en redressement judiciaire, a demandé ce mercredi à faire un point «rapidement» avec l'équipe du nouveau président de la République, François Hollande.

09 mai 2012, 19:39
petroplus

«Malgré l'arrivée au pouvoir d'un président de gauche, notre  lutte continue», écrit l'intersyndicale dans un communiqué. «Le  temps presse et les rendez-vous doivent se multiplier afin de  trouver une solution pérenne pour les centaines de familles en  détresse», ajoute-t-elle.

L'intersyndicale estime «impératif» d'évoquer avec le nouveau  pouvoir tant les possibilités de reprise que les aides disponibles  et la question de la dette environnementale du site. Elle rappelle  que les candidats à la reprise ont jusqu'au 25 mai pour déposer  leurs offres.

Par ailleurs, elle indique qu'elle se rendra mardi prochain à  Bruxelles au Parlement européen où se tiendra une table ronde sur  l'avenir du raffinage en Europe. Elle demande qu'une délégation de  l'intersyndicale, à l'origine de cette demande, puisse participer  aux travaux.

En proie à de graves problèmes financiers, le groupe zougois  Petroplus est actuellement au bénéfice d'un sursis concordataire et  cherche à vendre ses cinq raffineries qui employaient jusqu'à sa  déconfiture 2500 collaborateurs.

La raffinerie neuchâteloise de Cressier est  en passe d'être sauvée puisque Petroplus a signé la semaine dernière  un accord pour la vendre à Varo Holding qui compte reprendre les 270  employés.

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