«Malgré l'arrivée au pouvoir d'un président de gauche, notre lutte continue», écrit l'intersyndicale dans un communiqué. «Le temps presse et les rendez-vous doivent se multiplier afin de trouver une solution pérenne pour les centaines de familles en détresse», ajoute-t-elle.
L'intersyndicale estime «impératif» d'évoquer avec le nouveau pouvoir tant les possibilités de reprise que les aides disponibles et la question de la dette environnementale du site. Elle rappelle que les candidats à la reprise ont jusqu'au 25 mai pour déposer leurs offres.
Par ailleurs, elle indique qu'elle se rendra mardi prochain à Bruxelles au Parlement européen où se tiendra une table ronde sur l'avenir du raffinage en Europe. Elle demande qu'une délégation de l'intersyndicale, à l'origine de cette demande, puisse participer aux travaux.
En proie à de graves problèmes financiers, le groupe zougois Petroplus est actuellement au bénéfice d'un sursis concordataire et cherche à vendre ses cinq raffineries qui employaient jusqu'à sa déconfiture 2500 collaborateurs.
La raffinerie neuchâteloise de Cressier est en passe d'être sauvée puisque Petroplus a signé la semaine dernière un accord pour la vendre à Varo Holding qui compte reprendre les 270 employés.