RESEAU Le sommet NETmundial, initié par le Brésil, défend une gouvernance de la Toile décentralisée. Le scandale de la NSA est au centre des débats.
Qui doit contrôler internet? C'est à cette épineuse question que tentait de répondre le sommet NETmundial, réuni mercredi et hier à Sao Paulo, à l'initiative du gouvernement bré silien. L'événement, qui accueillait les représentants de 87 pays, des entreprises, des universitaires et des ONG, était aussi l'un des premiers effets concrets du scandale des écoutes de la NSA.
La révélation des activités des grandes oreilles des services secrets américains sur la Toile a fait pousser des ailes à tous les pays rêvant d'un internet qui ne soit plus dominé par les Etats-Unis. "Aucun pays ne doit avoir plus de poids que les autres", a ainsi clamé la présidente brésilienne, Dilma Rousseff, dans son discours d'ouverture.
Ayant donné naissance au réseau dans les années 1970, les...