Des représentants des hôpitaux français ont demandé l'intervention de François Hollande pour régler la dette des établissements ayant contracté des emprunts toxiques, aggravée par l'envolée du franc. Selon eux, cette dette vient de s'alourdir de plusieurs centaines de millions d'euros depuis l'abolition du taux plancher. Avec la flambée de la monnaie helvétique, la dette des hôpitaux se serait alourdie de 500 millions d'euros à rajouter à un encours d'environ 730 millions. Ils jugent "obsolète" et "dérisoire" le fonds de compensation de 100 millions d'euros débloqué comme contrepartie aux établissements hospitaliers, auxquels la loi interdit "d'engager des recours contentieux contre les banques".
ATS