La Bourse de Tokyo a fini mardi en nette baisse, cédant 3,96% à l'issue d'une séance particulièrement volatile. Celle-ci intervenait le lendemain du "lundi noir" vécu par les places financières, entraînées par la nouvelle débâcle des Bourses chinoises.
L'indice Nikkei a clôturé en recul de 733,98 points à 17'806,70 points, après avoir évolué dans une large fourchette de plus de 1000 points et dans des volumes bien plus étoffés que la moyenne.
Le recul s'est accentué dans l'après-midi avec des ordres de vente émanant d'investisseurs européens dans un marché craignant un atterrissage brutal plutôt qu'un ralentissement progressif de l'économie chinoise.
Le Topix, plus large, a cédé 48,22 points (3,26%) à 1432,65 points. La valeur totale des actions de cet indice ayant été échangées au cours de la séance a atteint un pic depuis novembre 2014. Les acteurs du secteur de la sidérurgie et des ressources de base ont continué à souffrir, JFE Holdings, Mitsubishi Corp et Sumitomo Corp accusant des reculs compris entre 5,1% et 5,8%.
Shanghai aussi
La Bourse de Shanghai a clôturé mardi sur un plongeon de plus de 7%, après s'être déjà effondrée de 8,5% la veille. Le marché est affolé par l'affaiblissement persistant de l'économie chinoise et sceptique sur les mesures de soutien des autorités.
L'indice composite a chuté de 7,63% soit 244,94 points, à 2964,97 points. De son côté, la Bourse de Shenzhen a perdu 7,09% à 1749,07 points.
La Suisse réagit à la hausse
La Bourse suisse a ouvert en nette hausse mardi matin. La veille, le marché avait chuté de près de 4% dans le sillage des autres places financières mondiales.
A 9h01 locales, l'indice SMI des 20 valeurs vedettes progressait de 1,24% à 8574,15 points. Toutes les actions composant l'indice étaient en hausse.
Parmi les plus fortes progressions figurent ABB (+1,42%), Credit Suisse (+1,49%), Richemont (+1,82%), UBS (+1,30%) et Zurich Insurance (+1,34%). L'assureur zurichois bénéfice du fait qu'il a annoncé mardi matin qu'il voulait s'emparer de son homologue britannique RSA.