Ala fois majestueux et austère, le siège du Ministère des finances du Québec domine le quartier historique de la ville homonyme. Le bâtiment a fière allure, mais il y flotte comme un vent de panique. En cause: l’évasion fiscale.
Sur place, ONG et partis d’opposition se demandent s’il ne faudrait pas inscrire le Québec comme paradis de l’offshore. Certes, le Canada a conclu, avec la Suisse et d’autres, un accord d’échange automatique de renseignements en matière fiscale, et il a instauré un système avantageux de déclaration volontaire, mais aucune institution ne s’est attaquée aux pièces maîtres...