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Le franc suisse entre chêne et roseauLe franc suisse entre chêne et roseau

Les Helvètes vénèrent leur monnaie, parangon de la stabilité. Un livre synthétise un destin peu commun.Les Helvètes vénèrent leur monnaie, parangon de la stabilité. Un livre synthétise un destin peu commun.

29 nov. 2018, 00:01
Wolken ueber dem Sitz der Schweizerischen Nationalbank in Zuerich am Freitag, 29. Juli 2011. Die Schweizerische Nationalbank weist fuer das erste Halbjahr einen Verlust von 10,8 Milliarden Franken aus. (KEYSTONE/Walter Bieri) SCHWEIZ NATIONALBANK 1. HJ 2011

Le titre, en forme d’oxymore, de votre livre traduit-il le défi qu’ont su relever le franc suisse et son gardien la BNS?

Oui. La souveraineté de cette monnaie et la réalité économique qui veut que la Suisse soit extrêmement intégrée au reste du monde constituent deux paramètres qui peuvent s’opposer. Franc suisse et BNS sont complètement tributaires de ce qui se passe dans l’Union européenne (UE) ainsi que dans le reste du monde.

En quoi l’excès de solidité du franc peut-il nuire à la Suisse?

La Suisse revend tout ce qu’elle achète, et sa marge est le produit de son travail et de ses investissements à l’étranger. Le pays gagne à peu près un franc sur deux à l’étranger. Du coup, sa balance des transactions courantes est bénéficiaire depuis des décennies. On en est à 80 milliards de francs par année! Si cet argent ne ressort pas du pays, cela...

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