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La fanaison de la fleur coupée suisse

Les producteurs helvétiques souffrent des arrivées massives, notamment de roses étrangères, et doivent trouver la parade.

26 févr. 2019, 00:01
In this Jan. 20, 2017 photo, a worker packs rose buds to be shipped to the United States ahead of Valentine's Day, at the Ayura flower company in Tocancipa, north of Bogota, Colombia. The country's flower industry took off in the early 1990s when the U.S. Congress passed a law eliminating tariffs on goods from Andean drug-producing nations in a bid to encourage legal exports instead. (AP Photo/Fernando Vergara) Colombia Valentine Flowers

Les horticulteurs suisses souffrent des importations massives de fleurs coupées en provenance des pays à bas coût de main-d’œuvre, certains devant aller jusqu’à la restructuration pour survivre. Les consommateurs, souvent insensibles à la saisonnalité des fleurs, sont mis en cause, dans un marché où la production indigène baisse. «Seules les variétés de roses très difficiles à trouver sur le marché valent la peine d’être cultivées en Suisse», reconnaît Manoel Nebes, responsable commercial de l’entreprise horticole genevoise Millo & Cie.

Le marché de la rose est pourtant porteur. Il s’agit de la fleur coupée la plus achetée au monde. Royal Flora Holland, organisateur du plus grand marché international des fleurs et plantes, évalue le volume des ventes de roses à près de quatre milliards de dollars en 2015. «Les catégories de fleurs importées en grandes quantités, comme les roses, ne sont plus produites en Suisse», confirme Peter Schwegler, collaborateur scientifique...

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