Votre publicité ici avec IMPACT_medias

L'euro pour la Pologne "réaliste" d'ici 10 ans

L'adoption de l'euro par la Pologne est "réaliste" d'ici 10 ans a déclaré vendredi le ministre des finances du pays.

19 juil. 2013, 15:55
euros

L'adoption de la monnaie commune européenne par la Pologne est "réaliste" d'ici dix ans, voire plus tôt, à condition de réformes suffisantes au sein de la zone euro, a déclaré vendredi le ministre polonais des finances Jacek Rostowski.

"Je pense que le délai de dix ans est réaliste, mais cela peut arriver plus tôt", a affirmé le ministre au quotidien Dziennik Gazeta Prawna. "Mais nous devons avoir l'assurance que la zone est suffisamment réformée pour qu'on puisse y adhérer de façon sécurisée", a-t-il ajouté.

"Nous n'avons aucune influence sur la vitesse de l'intégration de la zone euro. Nous soutenons et nous aidons en suggérant des solutions, mais les progrès sont insuffisants", a ajouté le ministre.

La Pologne, membre de l'UE depuis 2004, n'a pour l'instant fixé aucune date concernant l'adoption de la monnaie européenne.

Les déclarations de M. Rostowski corroborent celles du premier ministre Donald Tusk qui avait souligné début juillet que "l'adoption de l'euro restait un objectif" de la Pologne, mais que "la perspective restait éloignée".

Le chef du gouvernement avait également rappelé que le passage à la monnaie européenne nécessitait une révision de la Constitution à la majorité de deux tiers. Or une telle majorité est impossible à rassembler dans le Parlement actuel qui achève son mandat en 2015.

A deux ans et demi des prochaines élections législatives d'après le calendrier normal, la cote des libéraux au pouvoir ne cesse de baisser au profit du parti d'opposition de Jaroslaw Kaczynski (PiS, opposition) qui est fermement opposé à la monnaie commune.

La Pologne avec ses 38 millions d'habitants, de loin la plus grande économie parmi les anciens pays communistes devenus membres de l'UE, est le seul du bloc des 28 à être restée en croissance économique depuis la crise surgie en 2008.

Pour ne pas être écartée des décisions du noyau dur représenté par les 17 membres de la zone euro, elle vient de souscrire au pacte budgétaire européen.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias