Le monde ne suffit pas. L’homme a cette propension à chercher de nouveaux territoires pour assouvir sa soif de conquêtes et de gains. Et s’il fait chou blanc, il s’en invente un: les métavers. Des plates-formes virtuelles et connectées nées des jeux vidéo en ligne. Depuis l’an passé, les investisseurs privés et les marques se ruent sur ce monde en 3D appelé à devenir l’économie du futur. Son nom, une contraction de «méta» et «univers», ne dit pourtant pas ses limites. Décodage.
1 Pourquoi un tel engouement?
Mardi dernier, Tokens.com, une société cotée en Bourse, s’est offert trois nouvelles parcelles numériques sur le métavers Decentraland. De quoi agrandir le terrain de 6000 m² (116 parcelles) acheté en novembre pour un montant en cryptomonnaie évalué à 2,5 millions de dollars. Fin janvier, le groupe Carrefour annonçait l’acquisition de 36 hectares sur une autre plate-forme majeure, Sandbox, pour 120 Ethereum (près...