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Eveline Widmer-Schlumpf résiste au chantage d'UBS

Le Conseil fédéral impose un corset serré à UBS et Credit Suisse. La menace de délocalisation d'Oswald Grübel ne l'a pas ébranlé.

21 avr. 2011, 05:01

Eveline Widmer-Schlumpf va de l'avant, coûte que coûte. Malgré l'opposition déclarée d'UBS et de l'UDC, la ministre des Finances a obtenu hier du Conseil fédéral la confirmation des mesures de contrôle d'UBS et Credit Suisse, les deux banques dites "trop grandes pour faire faillite" ("too big to fail").

Ce corset, le gouvernement l'a tricoté serré après avoir dû en urgence venir en 2008 au secours d'UBS, renflouée à coups de milliards (68 au total) pour éviter qu'elle n'entraîne dans sa chute l'entier de l'économie suisse. Berne ne veut plus revivre pareil cauchemar. C'est pourquoi il projette d'imposer à UBS et Credit Suisse des règles plus sévères que celles auxquelles sont soumises leurs concurrentes étrangères.

Deux fois plus lourds que le PIB de la Suisse

"Cela tient à notre situation spéciale", justifie Eveline Widmer-Schlumpf. Même après la crise, le bilan cumulé des deux banques continue de peser deux fois plus lourd...

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