Soulagé par l’exemption de tarifs douaniers sur l’acier, dont son pays a bénéficié de la part de l’Administration Trump, le premier ministre canadien, Justin Trudeau, s’en est pris, lundi, à la Chine. Il a fustigé la «concurrence déloyale» de Pékin, qui a inondé, ces dernières années, le marché mondial d’acier et d’aluminium à bas prix. S’affichant résolument du côté de son premier partenaire commercial, les Etats-Unis, Justin Trudeau a dit que le président américain et lui «sont très inquiets des actions de la Chine».
La Chine a répondu, mardi, avoir «pris des mesures concrètes» pour réduire ses surcapacités et jugé que l’offre excédentaire mondiale était «un problème planétaire» qu’aucun pays ne résoudrait seul. «Nous espérons que tous les pays producteurs d’acier pourront s’engager dans des efforts concertés pour réduire les capacités. Cela demande une coopération internationale», a insisté le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.