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Epargne: les placements «verts» ou «durables» ont la cote en Suisse, mais banques et assurances ne suivent pas

Les placements climatiques se multiplient, mais les banques ont encore un gros retard à rattraper. Explications.

27 nov. 2021, 00:01 / Màj. le 27 nov. 2021 à 08:25
Une Helvetia de 4 mètres de haut est transportée par des activistes de Greenpeace jusqu'à la Paradeplatz à Zurich.

Les placements estampillés «verts», «durables» ou «climatocompatibles» jouissent d’une très forte cote en Suisse. La demande a explosé de 50% l’an dernier, selon la dernière enquête de Swiss Sustainable Finance (SSF), l’association qui rassemble les acteurs du secteur. Plus de la moitié des épargnants (53%) interrogés dans un sondage réalisé par l’institut gfs-Zurich et commandé par Greenpeace Suisse estiment qu’un fonds durable doit avoir un impact positif sur le climat. De toute évidence, des quelque 1500 francs mensuels qu’un ménage peut épargner en moyenne selon l’Office fédéral de la statistique, une part croissante se dirige vers des formules favorables au climat et à l’environnement.

Les banques suisses cherchent à se vendre comme les plus vertes de la planète. Or, je ne suis pas certain qu’elles le soient.
Charles Wyplosz, professeur honoraire à l’HEID à Genève

Or, la grande majorité des banques, caisses de pension ou assurances peinent à...

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