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Internet: les réseaux sociaux ont ouvert la chasse aux messages haineux et ça fonctionne

Suite à une demande de l'Union européenne, les réseaux sociaux ont entamé une chasse aux messages haineux sur leurs plates-formes. D'après une enquête, cette autorégulation semble fonctionner.

01 juin 2017, 15:09
Facebook fait figure de très bon élève. Le réseau social est parvenu à traiter 58% des réclamations (contre 50% il y a six mois) dans le délai fixé à 24 heures suivant la publication du message.

Les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter ou YouTube sont parvenus à réduire le nombre de messages à caractère haineux sur leur plate-forme, d'après les premiers résultats d'une enquête de la Commission européenne. Ils se conforment ainsi à une demande de l'UE.

"Cela montre que l'autorégulation peut fonctionner, si tous les acteurs font leur part du travail. Dans le même temps, les entreprises ont besoin de faire de nouveaux progrès afin de parvenir à atteindre toutes leurs obligations", a estimé la commissaire européenne à la Justice, aux Consommateurs et à l'Egalité des genres, Vera Jourova, dans un communiqué.

A la vue de ces résultats "encourageants", Vera Jourova a déclaré que la proportion des messages haineux retirés avait doublé. La procédure de suppression de ces messages est aujourd'hui plus rapide qu'il y a six mois, quand la Commission avait estimé que ceux-ci n'étaient pas retirés assez rapidement.

Facebook bon élève

Sur l'ensemble des plates-formes de réseaux sociaux, 59,2% des contenus haineux sont aujourd'hui retirés, contre seulement 28,2% en décembre.

Facebook fait figure de très bon élève. Le réseau social est parvenu à traiter 58% des réclamations (contre 50% il y a six mois) dans le délai fixé à 24 heures suivant la publication du message - un délai fixé au mois de décembre par la Commission européenne, en accord avec Facebook, Microsoft , Twitter et YouTube.

A travers cette mesure, l'UE entend limiter la prolifération des messages haineux et xénophobes sur les réseaux sociaux, accentués par la crise migratoire et les attentats commis ces derniers mois en Europe. Par cette mesure, elle entend aussi limiter la propagation des fausses informations.

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