«Je pensais que l’enfer n’existait pas, mais je me trompais.» En une citation, David Fournier démontre qu’il est autant passionné par les défis sportifs que par les récits qui les entourent.
Avant de s’élancer pour ses 24 heures de course autour du lac du barrage de Cleuson, samedi à midi, le Nendard n’avait qu’une seule crainte: la pluie. Et cette dernière s’est évidemment invitée au rendez-vous. «A 23 h 30, nous avons reçu une alerte météo de Daniel Massoti, nous recommandant de nous mettre tout de suite à l’abri car un gros orage débarquait.»
Le vent a tout arraché. Il n’y avait plus rien dans notre tente de ravitaillement, tout s’était envolé.
David Fournier, sportif amateur
A peine le temps de se mettre à l’abri , «dans la cabane des gardiens», en compagnie de son ami Lionel Sermier et de leurs conjointes, qu’une pluie battante accompagnée d’un vent «terrible»...