Le consommateur lambda achète son vin dans la grande distribution. En France, sept à huit bouteilles sur dix sont vendues par ce canal. Force est de constater que bon nombre de vins écoulés par ce biais n'ont pas grand-chose à voir avec les crus haut de gamme élevés avec amour par des vinificateurs de talent. Si la majorité des vins vendus en supermarché sont méprisés par les connaisseurs hédonistes, leur poids économique est pourtant indéniable. A Changins, à l'occasion du deuxième séminaire First Glass, le business club de l'entreprise sierroise Univerre Pro Uva, le professeur bordelais Pierre Mora a décortiqué, vu de France, le fonctionnement de la grande distribution et évoqué l'avenir du vin dans ces commerces.
Un choix éclair
Rien de très réjouissant pour les passionnés de grands crus qui, minoritaires, devront bien s'incliner. Car l'orateur du jour l'a dit et redit: dans la grande distribution, l'avenir est aux...