La situation devient de plus en plus complexe dans les élevages de canards du sud-ouest de la France. Certains sont à l’arrêt depuis quatre mois, après l’épidémie de grippe aviaire apparue fin novembre 2016, et d’autres, parfois les mêmes, vont devoir reverser une partie des avances qu’ils ont perçues l’année dernière au titre du précédent épisode d’épizootie, qui avait entraîné un arrêt total de production pendant quatre mois.
«Je comptais recevoir en avril le solde de 30% de l’indemnisation promise par l’Etat, soit 5700 euros (réd: 6100 francs) sur les 19 000 euros de pertes de 2016», explique Frédéric Burgubure, gaveur dans le Béarn. «Mais je ne vais rien toucher et devoir reverser 1200 euros à l’Etat, car les règles de calcul ont changé.»
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En attendant, Frédéric Burgubure, dont la salle de gavage est à l’arrêt depuis le 20 janvier, doit payer 2800 euros de frais...