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Construction: les patrons romands dénoncent la CCT des métiers du second oeuvre

Dès le 1er janvier, les employés romands du second oeuvre (peintres, charpentiers, menuisiers, carreleurs...) ne seront plus protégés par une convention collective de travail (CCT). Les patrons ont décidé de la dénoncer, faute d'accord avec les syndicats.

17 oct. 2016, 14:27
Pour les syndicats, la fin de la CCT va favoriser le dumping salarial.

Les patrons du second oeuvre romand ont dénoncé la convention collective de travail (CCT) de la branche pour le 1er janvier 2017, faute d'accord avec les syndicats. Unia et Syna ont prévu des actions de protestation ces prochaines semaines.

Dès le début de l'année prochaine, les 25'000 travailleurs du second oeuvre romand, qui travaillent principalement dans les métiers du bois et de la peinture dans les cantons de Fribourg, Genève, Jura, Neuchâtel, Valais et Vaud, n'auront plus de CCT, ont dénoncé lundi les syndicats Unia et Syna dans un communiqué.

Vu la situation économique générale et pour éviter un vide conventionnel, les employeurs du second oeuvre romand ont proposé lors des négociations de prolonger d'une année la CCT qui échoit au 31 décembre 2016, a expliqué de son côté Pascal Schwab, président de la délégation patronale.

Mais les syndicats ont refusé cette offre. "Nous n'avions pas d'autre choix que de dénoncer la CCT", a-t-il indiqué.

Les syndicats condamnent cette attitude qu'ils qualifient "d'irresponsable". "Cette situation ouvre la porte au dumping salarial", estiment-ils. Unia et Syna appellent à la mobilisation des salariés de la branche pour défendre leur CCT. Des actions auront lieu ces prochaines semaines en Suisse romande afin d'obtenir un accord.

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