Trois entreprises suisses figurent toujours parmi les 100 plus grosses capitalisations boursières dans le monde. Les géants pharmaceutiques bâlois Roche et Novartis, ainsi que le groupe alimentaire vaudois Nestlé, se classent même parmi les vingt entreprises ayant le plus de valeur.
Roche affichait au 30 juin une capitalisation de 256 milliards de dollars (227 milliards de francs), ce qui le met à la 10e place du classement, selon une étude du cabinet d'audit et de conseil Ernst & Young (EY) publiée jeudi.
Nestlé arrive juste derrière (11e rang) avec une capitalisation de 250 milliards de dollars. Novartis gagne quelques places et se classe au 13e rang avec 245 milliards de dollars. Ces trois firmes coûtent 751 milliards de dollars et placent la Suisse au 4e rang mondial du top 100 en termes de capitalisation totale par pays.
Dans le top 300 des entreprises les plus chères, on trouve ensuite Glencore Xstrata (123e rang), UBS (133e), Compagnie Financière Richemont (167e), ABB (194e), Credit Suisse (231e) et Zurich Insurance (235e). Au total, neuf firmes suisses apparaissent dans ce classement.
Leur capitalisation boursière a augmenté en six mois de 5% à 1100 milliards de dollars. Comparé à fin 2012, elle a même augmenté de 34%.
Les Etats-Unis au top
Au niveau mondial, 126 des 300 entreprises les plus chères viennent des Etats-Unis. Apple reste en tête du classement avec 560 milliards de dollars, suivi par Exxon Mobil (432 milliards), Google (390 milliards) et Microsoft (344 milliards).
"Les Etats-Unis dominent avec la technologie de l'information une industrie-clé pour l'avenir", note Louis Siegrist, un expert d'EY. Dix des 17 entreprises technologiques du top 300 viennent de ce pays, ajoute-t-il.
Les firmes américaines représentent également près de la moitié (46) des 100 plus chères. Elles sont suivies par les britanniques (11) et les chinoises (8). Au 4e rang, on trouve l'Allemagne (6), suivie à égalité avec la France et l'Australie (5). La Suisse arrive à la 7e place, à égalité avec le Japon, avec 3 entreprises. Elle est devant le Brésil ou le Canada.
Note: Dernière phrase du 2e paragraphe enlevé. Les données de EY utilisent deux comparaisons différentes, des chiffres au 25 décembre (où Roche était 11e et gagne une place) et des chiffres au 31 décembre (où Roche est 9e et perd une place).