Ce soir à 21 heures, la France et la Roumanie ouvriront le premier Euro à vingt-quatre. Mais qu’importe l’élargissement du tournoi. L’Hexagone terrorisé, paralysé par les grèves et déchiré par des clivages de toutes sortes, n’aura d’yeux que pour une seule équipe, n’aura d’yeux que pour ses Bleus.
Le vacarme d’un stade vide. Ce grondement indéfinissable dont on ne sait pas vraiment s’il est un écho du passé ou la rumeur de l’avenir immédiat. Hier le Stade de France, ce monstre de quelque 80 000 places où Zinédine Zidane avait placé en finale, le 12 juillet 1998, d...