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Bière: il y a près de 1000 brasseries en Suisse et la consommation grimpe à 4,7 millions d'hectolitres

La bière suisse a le vent en poupe. Le nombre de brasseries augmente chaque année et il frise désormais les 1000 unités. La consommation suit le mouvement après 4,7 millions d'hectolitres bus en 2017/18. La canicule estivale y est pour beaucoup.

27 nov. 2018, 11:47
Le boom des brasseries s'accélère en Suisse.

Le marché suisse de la bière a crû de 1,8% sur l'année brassicole 2017/18, close fin septembre, à la faveur de l'augmentation de la consommation indigène, alors que les importations se sont une nouvelle fois émoussées. Le nombre de brasseries a encore augmenté et frôle désormais le millier dans le pays.

Pendant l'année écoulée, les volumes se sont établis à 4,7 millions d'hectolitres (hl). Les ventes de bières locales se sont enrobées de 3,9% à 3,6 millions hl, soit une part de marché de 76,7%, contre 75,2% un an plus tôt. Celles de breuvages importés ont reculé de 4,6% à 1,1 million hl, précise mardi l'Association suisse des brasseries (ASB).

Près de 1000 brasseries en Suisse

Dans son communiqué, la faîtière explique la hausse des ventes de bière par les températures "très élevées du printemps et de l'été", une météo favorable aux manifestations et activités de plein air. Les mois d'avril, mai et juillet ont été particulièrement propices à la consommation et ont enregistré "une hausse extraordinaire" en rythme annuel.

 

 

A fin octobre, 995 brasseries étaient inscrites au registre des brasseries indigènes soumises à l'impôt, contre 833 un an plus tôt. "Le boom des brasseries, loin de s'essouffler, s'accélère", souligne l'ASB, relevant toutefois que plus de 99% de la bière produite en Suisse est le fait d'une cinquantaine de brasseries qui écoulent chaque année plus de 1000 hl qu'elles brassent à titre professionnel.

Avec seulement une dizaine d'apprentis qui achèvent leur formation de brasseur - technologue en denrées alimentaires, option bière, dans la nomenclature officielle - chaque année, la branche risque une pénurie de spécialistes au vu de la forte demande.

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