Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Berlin ralentit sur sa transition énergétique

Le ministre de l’Energie, Peter Altmaier, ne veut pas fermer trop vite les centrales à charbon, polluantes.

25 août 2018, 00:01
DATA_ART_5505116

«Ne pas foncer tête baissée» dans l’Energiewende, la «transition énergétique»: c’est, désormais, la devise de l’Allemagne, formulée par le ministre de l’Energie, Peter Altmaier, au cœur de l’été. «Les appels permanents à de nouveaux objectifs qui ne sont pas faisables économiquement ne facilitent pas la transition énergétique», a-t-il expliqué, alors que les professionnels des énergies renouvelables le pressent, au contraire, d’accélérer le processus.

Egalement ministre de l’Economie, Peter Altmaier, très proche d’Angela Merkel, doit résoudre une difficile équation. Alors que la dernière centrale nucléaire du pays ferme dans quatre ans, il doit organiser une sortie progressive du charbon – la plus polluante des énergies – au profit du renouvelable. Le tout sans brusquer les acteurs économiques des secteurs concernés.

Angela Merkel avait décrété la sortie du nucléaire au lendemain de la catastrophe de Fukushima, au Japon, survenue à cause d’un tsunami en mars 2011. Dix-sept réacteurs atomiques fournissaient alors...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias