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Alstom: la France juge l'offre actuelle de General Electric insuffisante

La France refuse l'offre actuelle de reprise présentée par le groupe américain General Electric, qui ne concerne que sur les activités d'énergie du groupe Alstom et délaisse la branche transport, qui fabrique les TGV.

06 mai 2014, 07:28
Le groupe veut réduire son activité dans le secteur IT.

L'Etat français ne peut accepter l'offre actuelle de reprise présentée par General Electric, a déclaré le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg. L'offre du groupe américain ne porte que sur les activités d'énergie du groupe Alstom.

"En l'état nous ne pouvons malheureusement pas souscrire aux propositions que vous avez faites, reposant sur la seule acquisition des activités d'Alstom dans le domaine de l'énergie", écrit-il dans une lettre adressée au président de GE, Jeff Immelt, dont une copie a été obtenue par Reuters.

La branche énergie d'Alstom représente 70% du chiffre d'affaires total du groupe français, mais l'Etat s'inquiète du sort de la branche transport d'Alstom, qui fabrique les trains à grande vitesse (TGV).

"Nous ne pouvons que nous inquiéter de la séparation et de l'isolement de la branche d'Alstom spécialisée dans le transport ferroviaire, si GE s'en tenait au seul rachat de la partie énergie", observe le ministre de l'Economie.

Quinze milliards de francs

Il demande ainsi à GE de céder à Alstom certaines de ses activités dans le transport comme les trains de fret et la signalisation, un secteur stratégique dans ce domaine d'activité.

"Nous sommes prêts à poursuivre le dialogue", a réagi dans une déclaration à l'AFP le conglomérat américain, tout en faisant valoir que son offre actuelle était "bonne pour la France (et) pour Alstom".

Alstom a officialisé mercredi dernier un projet de vente à GE de ses activités dans l'énergie pour 12,35 milliards d'euros (15 milliards de francs) en numéraire en se donnant un mois pour conclure un accord et sans exclure néanmoins une éventuelle contre-offre de l'allemand Siemens. Il répondait ainsi aux exigences du gouvernement qui lui avait demandé de prendre le temps d'examiner d'éventuelles offres alternatives à celle de l'américain.

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