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Cet hiver, skiez en toute sécurité. Nos conseils

Voici l’essentiel à savoir pour éviter les blessures voire la fin prématurée de votre saison ou de votre vie…

03 déc. 2019, 08:00

Même pratiqué sur pistes, le ski n’est pas sans danger. D’après le Bureau de prévention des accidents, dans notre pays, plus de 2 millions de personnes pratiquent le ski ou le snowboard et chaque hiver quelque 50000 d’entre eux se blessent le plus souvent aux genoux, aux jambes et à la tête. Seul 7 % de ces blessures surviennent suite à une collision. Pour maximiser ses chances de ne pas grossir cette statistique, voici quelques conseils de base.

 1. LA PRÉPARATION

Se soumettre 2 à 3 fois par semaine dans les deux mois précédant le début de saison à des séances de renforcement musculaire et à des assouplissements spécifiques prévient bien des blessures. Le tout en permettant d’être rapidement à l’aise sur ses skis. Certains fitness proposent des programmes ad-hoc. On trouve aussi des exercices sur le Web.

2. LE MATÉRIEL

Sa qualité et sa nature doivent être adaptées à la pratique. Des skis de géant dernier cri ne conviendront ainsi pas à un skieur lambda. Il est important aussi, avant le début de saison, de soumettre ses lattes à un grand service incluant fartage et aiguisage et de faire régler ses fixations qui risquent fort d’avoir pris du jeu depuis leur dernière utilisation et donc de lâcher sans crier gare.

3. LES PROTECTIONS

Skier casqué est devenu la norme et est effectivement une très bonne chose pour ce qui est de minimiser les conséquences d’une chute ou encore plus d’un choc. À condition toutefois de coiffer un casque à sa taille, de qualité et n’ayant pas déjà subi de chocs violents. Les protections dorsales, quoique pas toujours confortables, constituent un plus appréciable surtout pour les glisseurs amateurs de sauts.

4. LA VITESSE

Il convient de l’adapter aux circonstances, à son niveau technique et à son état du moment comme le soulignent les règles FIS (lire ci-contre). De nos jours, les pistes sont de mieux en mieux préparées et les skis carving derniers cris donnent des ailes aux skieurs moyens que les anciens skis droits obligeaient à glisser conformément à leur niveau. Les risques de blessure s’en trouvent augmentés.

5. LA TEMPÉRANCE

Déguster entre amis une bonne bouteille dans un restaurant d’altitude est certes un plaisir de fin gourmet mais il peut aussi se révéler fatal au reste de votre saison… Boire ou skier, faut-il choisir? Pas forcément, mais éviter les excès aussi bien concernant la quantité ingurgitée que pour ce qui est de se laisser aller à l’ivresse de la vitesse ou de la piste noire avec trop d’alcool dans le sang. Idem pour ce qui est de la fumette et des écouteurs…

6. L’ITINÉRAIRES À SKI

Vous rêvez de skier hors-piste sans malheureusement posséder les connaissances de sécurité avalanche ad-hoc? Ces pistes non damées mais sécurisées vous le permettront sans avoir besoin de recourir à un guide.

Le «b.a.-ba» du skieur hors-piste

Que vous vouliez faire du freeride ou de la randonnée à ski, il vous faudra posséder une pelle, une sonde et un DVA équipé de piles chargées à au moins 40%, révisé et dont vous savez vous servir. Pour cela, une ludique séance de recherche dans un DVA Park s’impose ou, mieux encore, un cours avalanche sur un ou plusieurs jours tels qu’en propose notamment le Club alpin suisse ou les bureaux de guides. Un tel cours permet aussi de se familiariser avec la lecture et la compréhension du bulletin avalanche quotidien, lequel est mis à jour sur l’application White Risk du SLF ou sur le site slf.ch. Maîtriser ces compétences ne se faisant pas en un jour, le mieux est peut-être, dans un premier temps, d’aller hors des pistes balisées accompagné d’un guide, ou à défaut d’un chef de course du CAS dûment formé ou d’une connaissance expérimentée.

Retrouvez ce texte dans notre magazine en cliquant sur la couverture ci-dessous

 

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