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Sion: les loyers modestes restent l’exception

A Sion, les logements réservés aux bas revenus datent au plus tard des années 70. Une réalité qui s’explique par des prix de location relativement bas par rapport au reste de la Suisse. Si l'initiative «Davantage de logements abordables» est acceptée dimanche 9 février, 10% des nouvelles constructions devront être réservés à des loyers modestes.

19 janv. 2020, 18:00 / Màj. le 04 févr. 2020 à 20:00
Gérard Mittaz préside le conseil de la fondation Mon Foyer qui gère 292 logements en ville de Sion, dont ceux du bâtiment Plein Sud, en arrière-plan.

Le bloc de béton brut, caractérisé par ses coursives extérieures, s’élève dans le ciel sédunois. Situé juste derrière la gare, le Plein Sud accueille 62 des 292 logements d’utilité publique appartenant à la fondation Mon Foyer. Inauguré en 1973, il est un des derniers ensembles d’appartements à loyer modéré construit dans la cité valaisanne.

Les coopératives se font vieilles

«Les bénéfices de l’exploitation de nos immeubles sont utilisés pour les remettre en état», décrit Gérard Mittaz, président du conseil de la fondation Mon Foyer, à qui appartient la majorité des appartements d’utilité publique en ville de Sion. «On sent une demande croissante, notamment pour les familles à bas revenus.»

Un 3,5 pièces coûte en moyenne 1300 francs par mois à Sion. Se réunir en coopérative pour obtenir une diminution de 200 francs mensuels est moins intéressant.
Paul-André Roux, président de la Chambre immobilière du Valais

Un constat du terrain...

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