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Immigration de masse: l'UDC exige une application stricte de la volonté populaire

Pour l'UDC, le Conseil fédéral ne respecte pas la volonté du peuple suisse qui a accepté, le 9 février 2014, l'initiative contre l'immigration de masse. Le parti exige une application stricte de l'article constitutionnel.

26 mai 2015, 14:02
Toni Brunner et Adrian Amstutz se disent déçus par l'attitude du Conseil fédéral.

L'UDC exige une application "stricte et sans tergiversation" de l'article constitutionnel issu de l'initiative contre l'immigration de masse. Pour le parti, le projet présenté par le Conseil fédéral "ne respecte pas la volonté du peuple". Avant de parler d'une nouvelle votation, il s'agit de mettre en oeuvre les décisions populaires.

L'Union démocratique du centre (UDC) réclame une diminution de l'immigration en Suisse au moyen de contingents et de la préférence nationale. Une immigration annuelle nette de près de 80'000 personnes, comme en 2014, est "insupportable et ruine à long terme la Suisse", a affirmé mardi le président du parti Toni Brunner devant la presse.

Le but est plutôt de limiter le nombre de migrants à 30'000 à 40'000 par an, a renchéri le conseiller national Adrian Amstutz (BE), articulant pour la première fois un plafond concret.

Pour l'UDC, le maître-mot est "déception". Le projet d'application de l'initiative contre l'immigration de masse est un "exercice alibi", a fustigé le Bernois en guise de réponse à la procédure de consultation en cours. Certes, le Conseil fédéral a repris des éléments du concept démocrate du centre, mais de manière "lacunaire et sélective".

Regroupement familial restreint

Pas question pour l'UDC d'offrir un statut particulier aux citoyens de l'UE et de l'AELE par rapport aux autres étrangers. Leur venue en Suisse doit être strictement limitée par des contingents et même en cas de séjour de moins d'une année, réclame l'UDC.

Les exigences pour le regroupement familial doivent être renforcées. Seuls les titulaires d'un permis B ou C devraient pouvoir faire venir leur famille en Suisse et uniquement s'ils peuvent financer l'entretien de leurs enfants.

La définition des frontaliers doit être restreinte également pour les frontaliers de l'Union européenne. Quant au Tessin, il a besoin d'une réglementation efficace et souple en la matière.

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