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Votations fédérales: verdict ce dimanche sur la burqa, l’identité électronique et l’huile de palme

Les jeux sont presque faits sur les trois objets en votation ce dimanche. Le comité d’Egerkingen pourrait marquer une nouvelle victoire avec l’initiative anti-burqa. L’accord avec l’Indonésie passerait aussi la rampe, alors que l’identité électronique devrait échouer.

07 mars 2021, 09:24
Il vous reste jusqu'à midi pour participer au scrutin.

Dès le début de la campagne, l’initiative anti-burqa a cartonné dans les sondages avant de reculer tout en restant gagnante. Le texte veut interdire toute forme de dissimulation du visage dans l’espace public. Il concerne autant la burqa ou le niqab que les cagoules de casseurs ou de hooligans.

La vidéo explicative du Conseil fédéral:

 

Mais le comité d’Egerkingen a dans son viseur le voile intégral, symbole d’un islam fondamentaliste qui, selon lui, ne correspond pas aux valeurs de la démocratie. Les opposants, à savoir le Conseil fédéral, le Parlement et la plupart des organisations religieuses, ne s’y sont pas trompés et n’ont cessé de rappeler que ce texte est contraire au principe de liberté.

E-ID sur la sellette

Le sort des deux autres objets soumis au peuple est plus difficile à prédire. L’instauration d’une identité électronique (e-ID) n’a cessé de perdre du terrain et la tendance initiale s’est inversée. Le camp du «non» semble désormais l’emporter.

La vidéo explicative du Conseil fédéral:

 

L’utilité d’une e-ID n’est pas controversée. C’est sa gestion par des entreprises privées qui fait grincer des dents. 

Huile de palme

L’accord de libre-échange entre les pays de l’AELE et l’Indonésie doit pour sa part permettre aux entreprises suisses d’accéder sans entraves à un marché en pleine croissance. Malgré des garanties fixées dans le traité, la question de l’huile de palme est controversée.

La vidéo explicative du Conseil fédéral:

 

Les derniers sondages sont plutôt favorables à l’accord qui recueillerait plus de 50% de «oui». 

Le comité référendaire «Stop à l’huile de palme», qui compte dans ses rangs le syndicat agricole Uniterre, les Jeunes socialistes, la Grève du climat et plusieurs autres associations et partis, craint que les règles de durabilité ne soient pas assez contraignantes. 

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