La procédure d’identification sur internet sera «univoque, sûre et pratique». La ministre de la justice Karin Keller-Sutter, accompagnée de représentants des cantons et des communes, a défendu jeudi le projet d’identification électronique.
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Les Suisses effectuent toujours plus d’opérations en ligne. «La première chose que je fais en me levant est de lire les journaux en ligne», a illustré Karin Keller-Sutter devant la presse. Acheter un ticket de train, payer une facture ou faire du shopping sont autant d’activités en ligne qui nécessitent une identification.
«Aucun de ces systèmes n’est toutefois réglementé dans la loi», a pointé la conseillère fédérale. Le projet, soumis au peuple le 7 mars, entend pallier cette lacune.
Grâce à la nouvelle identité électronique (e-ID), il sera désormais possible d’effectuer toutes ces opérations sur internet en toute sécurité, mais également d’autres nécessitant généralement de se présenter physiquement. Plus besoin d’aller au guichet pour conclure un abonnement de téléphonie mobile, ouvrir un compte bancaire ou encore commander un extrait du casier judiciaire.
D’aucuns sont inquiets de la privatisation de cet outil. La répartition des tâches entre l’Etat et le secteur privé a été clairement définie, a rassuré Karin Keller-Sutter. La Confédération conserve sa fonction souveraine. Elle vérifie et confirme l’identité d’une personne à l’aide des registres dont elle dispose.