Le comité d’Egerkingen entend protéger la liberté, l’égalité et la sécurité avec l’initiative populaire «Oui à l’interdiction de se dissimuler le visage», soumise au vote le 7 mars prochain. Il a lancé jeudi la phase active de sa campagne.
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La dissimulation du visage dans l’espace public est «contraire à l’esprit libéral du vivre-ensemble», a indiqué le comité. Toutefois, l’initiative ne concerne pas l’obligation du port du masque dans le cadre des mesures liées au coronavirus.
Les partisans de l’initiative évoquent le principe d’égalité. Ils avancent que les femmes ont «le droit de montrer en tout temps l’intégralité de leur visage en public, comme les hommes». Le texte vise notamment le port de la burqa et du niqab.
L’initiative concerne aussi les personnes qui se masquent à des fins criminelles, comme les casseurs ou les hooligans. Le texte doit permettre d’assurer la sécurité juridique et de renforcer la position des organes de sécurité, selon le comité. Il estime que l’initiative n’est contraire ni à la liberté de religion ni à celle d’opinion.