Une identité électronique certifiée par l’Etat offrira une meilleure sécurité et facilitera les opérations en ligne, aussi bien pour les citoyens et les entreprises que pour les autorités administratives. L’Alliance e-ID a présenté jeudi ses arguments en faveur du projet de loi, soumis au peuple le 7 mars.
«Actuellement, c’est le Far West. Les utilisateurs ne bénéficient pas de sécurité supplémentaire quand ils s’identifient en ligne. Et il n’est pas possible de vérifier l’identité de quelqu’un», a lancé d’entrée de jeu Nicolas Bürer, directeur général de digitalswitzerland, devant la presse. Le projet de loi entend pallier ces lacunes.
Outre une meilleure sécurité, l’identité électronique (e-ID) permettra également d’inclure des personnes ne pouvant sortir de chez elle, que ce soit à cause de la pandémie de coronavirus ou pour d’autres raisons, a pointé Andri Silberschmidt (PLR/ZH). Elles pourront régler leurs affaires depuis chez elle.
Grâce à l’e-ID, les citoyens pourront effectuer leurs opérations habituelles en ligne, comme des achats ou le règlement de factures, au moyen d’un seul identifiant sécurisé. La commande d’un extrait du registre des poursuites, la conclusion d’un abonnement de téléphone ou encore l’ouverture d’un compte devrait également être possibles.
Les entreprises et les administrations y gagneront également, car les procédures seront simplifiées. Chaque canton est déjà en train de se tourner vers internet. «La procédure est chère et compliquée. Et le risque de se trouver avec 26 solutions existe», a noté Olivier Curty, directeur de l’économie et de l’emploi du canton de Fribourg.