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Une vingtaine de femmes interpartis s'unissent pour dire oui à la loi sur la procréation médicalement assistée

"Il est injuste et hypocrite d'autoriser pour tous les couples des tests génétiques sur des fœtus de 12 semaines, mais de les interdire pour un nombre très restreint de couples sur un embryon de 5 jours". Une coalition de femmes valaisannes interpartis (UDC exceptée) s'est reformée pour dire oui la loi sur la procréation médicalement assistée soumise à votation le 5 juin, dont les principes ont déjà été acceptés par le peuple l'an dernier.

18 mai 2016, 11:23
Le peuple se prononcera, notamment sur le DPI, le 5 juin prochain.

La procréation médicalement assistée est une affaire de couples, mais aussi de femmes. Une vingtaine de politiciennes valaisannes de tous les partis, accompagnés de quelques hommes, ont décidé de s'unir pour dire un grand oui à l'objet de votation soumis au peuple le 5 juin prochain. Cette coalition avait déjà milité l'an dernier, lorsque le peuple suisse avait accepté l'article constitutionnel qui définissait les grandes lignes du projet. 

Pas une boîte de Pandore

Pour les partisanes et partisans de cette loi, le diagnostic préimplantatoire (DPI) est une chance pour les couples en souffrance de s'éviter de nouvelles déconvenues et le seul outil qui permet d'éviter une médecine à deux vitesses. Aujourd'hui, seules les personnes les plus aisées peuvent profiter de ce diagnostic à l'étranger. Par ailleurs, le collectif s'insurge contre les opposants qui font planer la menace d'enfants modifiés génétiquement. "Cette loi pose des règles claires et n'est en rien une boîte de Pandore", a notamment rassuré la conseillère nationale PDC Viola Amherd. 

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