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No Billag: les Suisses rejetteraient l'initiative à plus de 60%

Après un premier sondage favorable, l'initiative "No Billag" qui vise à supprimer la redevance pour le service public audiovisuel serait, selon les derniers sondages, largement - plus de 60 % - refusée par le peuple suisse.

07 févr. 2018, 06:37
Après le premier sondage, les opposants à "No Billag" ont pris conscience du danger et intensifier leur communication.

Alors que la campagne bat son plein, le non à l'initiative "No Billag" garde son avance. Six personnes sur dix la rejetteraient selon un nouveau sondage.

Si les Suisses avaient dû se prononcer le 1er février, 61% auraient glissé un "non" ou "plutôt non" dans les urnes. A l'inverse, 38% auraient dit "oui" ou "plutôt oui" à la suppression de la redevance radio-TV, indique le deuxième sondage du groupe de presse Tamedia, publié mercredi. Seuls 1% des sondés n'ont pas encore arrêté leur décision.

Comme lors du premier sondage, le soutien à l'initiative est le plus important chez les partisans de l'UDC (72%). Le plus fort rejet provient des sympathisants des partis de gauche (84% PS; 81% Verts).

La Suisse romande (65%) rejette plus fortement l'initiative que la Suisse alémanique (59%). Toutes les classes d'âge refusent le texte, mais l'opposition est la plus marquée chez les personnes de plus de 65 ans (66%).

 

 

Diversité et service public

Les tenants du "oui" avancent deux arguments principaux: la redevance est une "mise sous tutelle paternaliste des citoyens" et "la SSR est un colosse qui produit une offre médiocre par rapport à ses dépenses".

Du côté des opposants, les arguments qui font le plus mouche sont liés à l'importance de la diversité médiatique et du service public. Un peu plus d'un quart (27%) juge que l'initiative mettrait en péril la diversité des médias et augmenterait la dépendance vis-à-vis des investisseurs privés.

Une personne sur cinq avance que des reportages diversifiés dans toutes les régions linguistiques sont importants pour la formation des opinions dans une démocratie directe. La même proportion estime qu'un "oui" signifierait la fin du service public.

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