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Référendum contre la surveillance des assurés: comment les détectives traquent les fraudeurs

Entre réalité et fantasmes, les espions des assureurs focalisent l’attention de la campagne contre la surveillance des assurés. La modification de la loi sera soumise au peuple le 25 novembre. Jusqu’où vont ces Sherlock Holmes du XXIe siècle et avec quels outils? Découverte d’une profession forcément discrète.

30 oct. 2018, 05:30
Le détective Léonard Bruchez a accepté de poser devant l'objectif, mais pas de nous recevoir chez lui.
Sur quoi vote-t-on?

Le 25 novembre, le peuple dira s’il accepte ou non que les détectives mandatés par n’importe quelle assurance sociale puissent:

-Filmer les fraudeurs potentiels dans des lieux librement accessibles (rue et balcon, mais pas chambre à coucher, cage d’escalier ou buanderie);
-Les localiser à l’aide d’une balise GPS ou d’un drone.

Ces observations pourront s’étaler sur un an maximum, mais ne pas totaliser plus de trente jours.

Entre 2009 et 2016, l’AI et la SUVA ont entrepris 230 surveillances, qui se sont révélées fructueuses dans la moitié, respectivement les deux tiers des cas.

«Vous avez besoin de tout cet équipement pour me tirer le portrait?» Léonard Bruchez jubile en découvrant l’imposant matériel de notre photographe. Avec une caméra bien plus petite, lui peut claquer des images jusqu’à 1 km. «Je filme plus souvent à 100 m, ou alors de la table d’à côté», relativise le détective chablaisien...

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