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Votations: l’UDC du Valais romand défend son initiative pour l’autodétermination

Pour les démocrates du centre valaisans, l’initiative sur les juges étrangers n’a d’autres buts que de redonner aux Suisses le droit de décider des lois qui s’appliquent dans leur propre pays.

08 nov. 2018, 12:04
Jérôme Desmeules, Jean-Luc Addor et Christophe Jacquod défendent l'initiative contre les juges étrangers.

L’UDC du Valais romand a défendu jeudi devant la presse l’initiative sur l’autodétermination, soumise au peuple suisse le 25 novembre. Le conseiller national Jean-Luc Addor a contesté les conséquences de la mise en application de ce texte, telles qu’elles sont décrites par ses adversaires: «Au soir du 25 novembre, si l’initiative pour l’autodétermination est approuvée, il n’y aura aucun accord signé par la Suisse dénoncé ou réduit à néant. On ne va pas introduire en Suisse la torture et l’esclavage comme le laissent entendre les opposants!»

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Une Suisse décrite comme étant à la botte de l’Union européenne

«Au Parlement, nous travaillons de plus en plus sous la dictée de l’Union européenne», déclare le conseiller national Jean-Luc Addor. Pour lui, la Suisse est «de moins en moins démocratique, parce que le Conseil fédéral a pris l’habitude de ne pas respecter les décisions populaires en se référant au droit international.» Il prend l’exemple de l’initiative de l’UDC sur l’immigration de masse, mais aussi des initiatives provenant de la gauche comme l’initiative des Alpes.

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Le droit de décider pour nous

L’initiative de l’UDC n’est pas extrémiste, aux yeux du député Jérôme Desmeules. «Notre initiative est raisonnable. Aucun pays n’applique intégralement et sans compromis le droit international.» Jean-Luc Addor estime qu’au contraire c’est «la Suisse qui fait preuve d’un esprit de soumission avec la décision du Tribunal fédéral qui a décrété la priorité absolue du droit international sur le droit suisse».

Les agrariens affirment que leur volonté consiste simplement à «redonner aux Suisses la possibilité de décider eux-mêmes de quelle manière ils veulent vivre chez eux».

Jérôme Desmeules donne plusieurs exemples qui, selon lui, montrent que la Suisse ne peut plus faire ce qu’elle entend. «Le Conseil fédéral a signé un accord avec l’Indonésie qui nous oblige à accepter l’importation d’huile de palme, laquelle bénéficie d’ailleurs de taxes réduites, alors que la majorité des Suisses ne veut plus de cette huile dangereuse pour notre santé et destructrice de l’environnement.» Il évoque aussi l’impossibilité de refuser d’importer de l’électricité produite en Allemagne avec du charbon ultra-polluant.

Une situation qui fait dire au viticulteur-encaveur de Bramois Christophe Jacquod que sans l’initiative de l’UDC la Suisse ne peut pas mettre en place ses propres mesures de protection des consommateurs, comme elle ne pourrait pas interdire l’importation de vins contenant des résidus de produits de synthèse.

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