Le souvenir angoissant du 9 février 2014 plane à nouveau sur les milieux académiques. Si l’initiative UDC pour l’autodétermination est acceptée par la population suisse le 25 novembre prochain, les milieux scientifiques, en Valais comme en Suisse, craignent une instabilité juridique néfaste à la qualité de la recherche suisse et aux programmes d’échanges comme Erasmus. François Seppey, directeur de la HES-SO Valais évoque même un « poison pour la recherche et la formation ». Ce à quoi le Conseiller national UDC Jean-Luc Addor répond: « il n’y a aucun accord menacé et on en a marre du catéchisme d’économie suisse, suivi de près par les milieux de la formation et de la recherche ».
Les accords scientifiques avec l’Europe génèrent d’importants flux financiers en faveur des institutions académiques suisses. « Depuis 2012, la HES-SO Valais a participé à 40 projets européens, ce qui représente 15 millions de francs en provenance...