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Autodétermination: l'UDC lance la campagne sur l'initiative contre les juges étrangers

La campagne pour l'initiative "Le droit suisse au lieu de juges étrangers", aussi appelée "Initiative pour l’autodétermination", a été lancée mardi par l'UDC, qui veut la primauté du droit constitutionnel suisse sur le droit international.

02 oct. 2018, 12:44
L'initiative UDC vise à consacrer la primauté du droit constitutionnel suisse sur le droit international.

L'UDC ne veut plus que le droit international décide de l'avenir de la Suisse. Prenant notamment pour exemple la mise en oeuvre de son texte sur l'expulsion des criminels étrangers, le parti a lancé mardi la campagne pour l'initiative sur les juges étrangers.

L'initiative populaire "Le droit suisse au lieu des juges étrangers (dite initiative pour l'autodétermination)" vise à consacrer la primauté du droit constitutionnel suisse sur le droit international, sous réserve des règles impératives du droit international (interdiction de la torture, du génocide et de l'esclavage, notamment).

Les traités internationaux qui seraient contraires à la Constitution devraient être renégociés, voire dénoncés si nécessaire. Les initiatives populaires seraient ainsi mises en oeuvre à la lettre même si elles violent le droit international.

Soumise au peuple le 25 novembre, l'initiative prône l'autodétermination du peuple suisse. "En Suisse, ce sont les citoyens qui ont le dernier mot dans toutes les décisions politiques importantes", écrit l'UDC dans son communiqué.

Défense de la démocratie directe

Le Tribunal fédéral place régulièrement le droit international au-dessus de la Constitution fédérale, déplorent les initiants. L'initiative populaire sur l'expulsion des criminels étrangers, acceptée par le peuple et les cantons, a été édulcorée par le Conseil fédéral et le Parlement qui ont ajouté toutes sortes d'échappatoires dans sa mise en oeuvre, a expliqué la conseillère nationale genevoise Céline Amaudruz devant la presse.

Les accords internationaux sont un moyen mis en oeuvre pour déposséder le citoyen de ses prérogatives, estime la vice-présidente du parti. Il s'agit de la fin de la démocratie directe, selon elle.

Tous les groupes parlementaires au Parlement, à l'exception de l'UDC, ont rejeté cette initiative. Le Conseil fédéral a présenté ses arguments contre le texte la semaine dernière, le considérant comme contraire à la tradition helvétique et affaiblissant la position de la Suisse dans le monde.

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