Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Votations du 19 mai: le président de la Confédération Ueli Maurer critique les médias

Dans une interview publiée lundi dans les journaux "CH Media", le conseiller fédéral Ueli Maurer a critiqué les médias et la presse. Il a notamment pointé du doigt la couverture médiatique de la votation du 19 mai sur le projet de loi sur l'AVS et la fiscalité des entreprises.

23 avr. 2019, 10:36
Ueli Maurer a notamment critiqué ce mardi la couverture médiatique du projet de loi sur l'AVS, qu'il considère comme "souvent superficiel". (Archives)

Le président de la Confédération Ueli Maurer a critiqué les médias et la presse en particulier, dans une interview. Il manque des débats de fond dans les journaux sur des sujets importants, a-t-il déclaré. "Cela doit nous faire réfléchir".

Dans une interview publiée lundi dans les journaux "CH Media", le conseiller fédéral UDC s'est plaint que "tout devient toujours plus court, il n'y a plus de profondeur" dans les médias. "L'argent a disparu", regrette-t-il, soulignant que cela a conduit à une réduction de la qualité. Aujourd'hui, il suffit de lire deux ou trois journaux".

Une couverture médiatique «superficiel»

Avant le vote controversé sur le projet de loi sur l'AVS, le paquet fiscal, du 19 mai, le ministre des finances a critiqué la couverture médiatique du sujet comme étant "souvent superficiel". Les médias "ne font pas grand-chose" pour "rendre le projet de loi plus compréhensible", a-t-il ajouté précisant qu'il "s'attend à un résultat serré, du "cinquante-cinquante".

Selon lui, par le choix des mots, les médias essaient déjà de présenter le projet de loi comme quelque chose de discutable. Ils écrivent que le modèle est "trop compliqué, un marché, un marchandage".

Les opposants au projet de loi reprochent notamment au gouvernement et au Parlement d'avoir lié dans un paquet deux questions sans rapport entre elles: la réforme de la fiscalité des entreprises et la loi sur l'AVS. Selon les opposants, cela viole la constitution.

M. Maurer n'est pas prêt, dit-il, à se "contenter d'applaudir toutes les critiques" venant des médias. Il relativise toutefois en affirmant les critiquer "peut-être tous les six mois. Je suis donc inoffensif par rapport aux médias eux-mêmes", qui le font tous les jours.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias