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Valais: Les opposants à la nouvelle loi sur les armes présentent leurs arguments

Le comité valaisan qui s’oppose au durcissement de la loi sur les armes a lancé lundi sa campagne référendaire «Non au diktat de l’UE sur le désarmement».

18 mars 2019, 14:56
/ Màj. le 18 mars 2019 à 15:00
Anne-Marie Grand, chasseresse et Yannick Buttet, président de la fête cantonale de tir 2022 s'opposent à l'adoption d'une nouvelle loi sur les armes.

En seulement 100 jours, plus de 125’000 personnes ont signé le référendum contre la nouvelle loi sur les armes, plus stricte. Cette dernière, soumise au peuple le 19 mai prochain, souhaite durcir les conditions de détention de certaines armes, notamment les semi-automatiques. Elle découle des nouvelles mesures antiterroristes adoptées par l’UE. Une nouvelle directive recommandée par le Conseil fédéral et le Parlement qui ne plaît pas au comité valaisan «Non au diktat de l’UE sur le désarmement». Il l’a expliqué devant la presse lundi.

Plus de 80% des armes de tirs concernées

Le comité référendaire valaisan tout comme Roger Haupt, membre représentant de la Société des Officiers du Valais romand, estiment qu’un vote favorable le 19 mai prochain entraînerait l’interdiction de plus de 80% des armes utilisées pour le tir. Ainsi, selon le même groupe, la possession d’armes à feu disponible dans le commerce deviendrait un privilège d’Etat accordé par exception. «Un privilège qui pourra être supprimé selon le bon vouloir des autorités» déplore Anne-Marie Grand chasseresse et vice-présidente du comité valaisan référendaire. Pour la chasseresse, adopter cette disposition reviendrait ainsi à tuer le tir sportif, qui deviendrait un sport d’élite.

Des chasseurs et tireurs réfléchis

«Les tireurs et chasseurs de notre canton ne sont pas irresponsables», défend Yannick Buttet, président de la fête cantonale de tir 2022. «De plus, nous n’avons objectivement pas de problèmes avec les armes en Suisse», assure le Valaisan.

La fin de Schengen? Une «fausse» pression

Selon les partisans du non le 19 mai, il ne faut pas céder à la "fausse pression" de l’UE qui, en cas de refus, menacerait de mettre un terme à la coopération de la Suisse avec les États membres de Schengen. «Voter oui reviendrait à signer un chèque en blanc à l’UE et donc perdre la liberté de contrôle sur nos armes», s’insurge Yannick Buttet. Aux yeux du comité référendaire valaisan, les menaces d’exclusions sont basées sur des réflexions dénuées de tous fondements et contredisent toute réalité politique et économique. «Les initiants du référendum ne sont pas contre Schengen et ne l’ont jamais été» tient à préciser, Jean-François Villettaz, président du comité référendaire valaisan, pour qui, en cas de non le 19 mai, Schengen ne serait pas en danger.

 

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