Sans la loi Covid-19, entreprises, indépendants et salariés verront leurs aides se tarir. Un comité interpartis a défendu lundi ce «paquet de sauvetage», soumis au peuple le 13 juin.
«La loi Covid-19 est un élément central de la lutte contre les conséquences de la crise du coronavirus. Elle garantit que les entreprises, les indépendants et les salariés qui, sans faute de leur part, sont confrontés à une situation de détresse économique obtiennent une aide aussi rapide et efficace que possible», a lancé lundi Gerhard Pfister (Centre/ZG) devant les médias.
«Sans cette loi, plus d’aides pour les cas de rigueur et plus d’indemnités en cas de réduction de l’horaire de travail», a poursuivi le Zougois. Et de rappeler que 10 milliards de francs ont été débloqués à cette fin.
Restrictions non concernées
La fermeture des restaurants, l’obligation de porter le masque et toutes les autres restrictions ne sont, elles, pas réglées dans la loi Covid-19, ont poursuivi plusieurs orateurs du comité, réunissant des parlementaires de tous bords à l’exception de l’UDC, en réponse aux arguments des référendaires. Celles-ci se basent sur la loi sur les épidémies, acceptée par le peuple en 2013.
Pas de plan B
En cas de rejet, toutes les mesures prendront fin le 25 septembre, a encore souligné Gerhard Pfister. «Il n’y aura pas de plan B. Ce serait fatal pour l’économie suisse et de nombreux salariés, qui bénéficient des indemnités pour chômage partiel.»