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Votations en Valais: quoi, comment avec ces étiquettes

Pour le prochain scrutin fédéral, les Valaisans devront utiliser des étiquettes autocollantes pour pouvoir voter par correspondance. Comment faire? A quoi ça sert?

24 mai 2021, 17:00
Ces étiquettes nominatives doivent être conservées pendant quatre ans.

C’est la nouveauté des votations du 13 juin prochain: les citoyens valaisans ont reçu un lot d’étiquettes autocollantes pour le vote par correspondance.

Lorsque le Grand Conseil a débattu de cette nouveauté, plusieurs députés ont exprimé leur crainte de voir se multiplier les bulletins non valables et/ou une baisse de participation en raison d’une perte de ces étiquettes.

Comment faire juste?

L’utilisation de ces nouvelles étiquettes est simple. Pour le vote par correspondance ou lors du dépôt de l’enveloppe à la commune, il faut simplement coller une des étiquettes reçues à côté de la signature sur la feuille de réexpédition, à l’emplacement désigné pour cette opération.

Sans ce petit autocollant portant votre nom et votre lieu de domicile, votre vote sera considéré comme nul.

A quoi ça sert?

Ces nouvelles étiquettes autocollantes ont été introduites pour sécuriser le vote par correspondance, suite à l’affaire de la fraude électorale survenue dans le Haut-Valais.

A lire aussi: Fraude électorale dans le Haut-Valais: fin de l’histoire

Jusqu’ici, celui qui voulait tricher pouvait récupérer les enveloppes d’autres électeurs, par exemple en les volant dans les boîtes aux lettres ou en les récupérant dans des corbeilles à papier. La signature que le citoyen doit apposer sur la feuille de réexpédition ne peut pas être contrôlée, donc un fraudeur peut très bien signer à sa manière.

Désormais, ce genre de fraudes ne sera plus possible.

A lire aussi: Valais: des étiquettes pour sécuriser nos votes

L’inconvénient du système

Le principal inconvénient des étiquettes autocollantes réside dans le fait qu’elles sont envoyées aux citoyens une fois pour l’ensemble d’une législature, soit pour quatre ans. Celles que nous venons de recevoir seront utilisées jusqu’en 2024.

En cas de perte, il est possible d’en obtenir de nouvelles auprès de sa commune.

Celui qui s’aperçoit au dernier moment qu’il ne trouve plus ses étiquettes personnelles peut toujours voter en se rendant à l’urne.

Et si cela ne marche pas?

L’utilisation de ces nouvelles étiquettes entraînera-t-elle une hausse massive des bulletins nuls? Avant d’essayer, il n’est pas possible de répondre à cette question.

Au Grand Conseil, le conseiller d’Etat Frédéric Favre a déclaré: «On n’a pas de certitude. Peut-être que le système devra être revu, mais je ne connais pas d’autre moyen pour sécuriser le vote.»

Le ministre chargé des institutions s’est engagé à faire le point sur ce système avant la fin de l’année. «Si on constate des problèmes, on corrigera», a-t-il assuré.

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