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Loi sur le CO2: le texte est un compromis solide, selon un comité interpartis

Les Suisses se prononceront le 13 juin sur la loi sur le CO2. Pour un comité réunissant des parlementaires et des associations, il est normal que les personnes qui consomment plus de ressources doivent plus payer.

27 avr. 2021, 12:32
Plus de 160 parlementaires, associations professionnelles et organisations de la société civile font partie du comité.

La loi sur le CO2 est faisable, raisonnable et nécessaire. Ne rien faire pour protéger le climat serait plus coûteux et risqué, a défendu mardi une large alliance réunissant parlementaires et associations, répondant aux détracteurs de l’objet en votation le 13 juin.

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La loi sur le CO2 appliquera le principe du pollueur-payeur. Ceux qui consomment davantage de ressources doivent en payer le prix, a indiqué mardi le comité de plus de 160 parlementaires, associations professionnelles et organisations de la société civile. Le bien commun doit primer sur les intérêts particuliers.

Le projet qui sera soumis au vote est le résultat d’un long travail, a expliqué le conseiller aux Etats Damian Müller (PLR/LU) devant la presse. Il s’agit d’un compromis solide soutenu à la fois par la gauche et par la droite qui permettra à la Suisse de respecter l’engagement de l’Accord de Paris sur le climat et de participer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Les taxes incitatives ne finiront pas dans les caisses de l’Etat, argumente-t-il. Elles iront directement ou indirectement à la population et à l’économie. Ainsi, deux tiers de la taxe sur le CO2 sur les combustibles et plus de la moitié de la taxe sur les billets d’avion leur seront redistribués.

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Et grâce au fonds pour le climat, ménages et entreprises bénéficieront aussi du reste. Des arguments qui répondent aux opposants du projet, pour qui la nouvelle loi impliquera des charges supplémentaires pouvant atteindre 1000 francs pour les familles.

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