Les gens votent avec leur porte-monnaie, dit-on. Ce n’est évidemment pas toujours vrai, mais avec la loi sur le CO2, le dicton devrait correspondre à une certaine réalité. Le 13 juin, le peuple dira s’il souhaite protéger le climat en payant plus – d’ici la fin de la décennie – pour l’essence des voitures, le mazout ou le gaz de chauffage, et les billets d’avion. Les deux dernières majorations seront en partie redistribuées à la population, et en partie versées dans un Fonds pour le climat, destiné à financer le tournant énergétique.
A quel coût supplémentaire annuel devons-nous nous attendre d’ici à 2030 environ? Tout est question de comportement et d’habitudes. Mais aussi de situation personnelle. Changer de chauffage ne se fait pas forcément du jour au lendemain, surtout si on est locataire. Idem pour la voiture. Et puis, tout dépend aussi des hausses de l’essence et du mazout...