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Loi CO2: un comité valaisan inédit réuni pour le oui

Un compromis «à la suisse». C’est de cette manière que le comité valaisan en faveur de la loi CO2 s’est exprimé mardi en conférence de presse.

18 mai 2021, 17:44
Le comité valaisan, constitué de Mathias Reynard (PS), de Marianne Maret (PDC), de Frédéric Favre (PLR), de Christophe Clivaz (Les Verts) et de Chiara Meichtry-Gonet (secrétaire générale de Constructionvalais), a présenté sa conférence de presse, introduite par Marie-Thérèse Sangra (WWF).

Le 13 juin prochain, le peuple suisse se prononcera sur la loi CO2, visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre en appliquant le principe de pollueur-payeur.

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Le comité valaisan en faveur de cette loi, constitué par les conseillers d’Etat Mathias Reynard (PS) et Frédéric Favre (PLR), de la conseillère aux Etats Marianne Maret (PDC), du conseiller national Christophe Clivaz (Les Verts) et de Chiara Meichtry-Gonet (secrétaire générale de Constructionvalais), y voit un bénéfice non seulement en faveur du climat mais aussi pour la population et l’économie.

Le PLR et Constructionvalais soutiennent la loi CO2

«L’association PLR et WWF est inédite», a lancé Marie-Thérèse Sangra, chargée d’affaires pour le WWF Valais qui introduit la conférence de presse. «Par principe, le PLR s’oppose à des taxes pour des taxes. Or le parti se réjouit de soutenir une loi qui permet de récompenser les efforts fournis pour le climat», a souligné Frédéric Favre. Les entreprises réduisant leurs émissions de CO2 pourront en effet être exemptées de la taxe.

La nouvelle loi sur le CO2 introduit également de nouvelles normes afin de réduire la consommation de mazout dans les bâtiments. Cela explique la présence de l’organisation cantonale de la construction. «Le secteur de la construction est un acteur important de la transition écologique et entend aujourd’hui prendre ses responsabilités, ce qui signifie prendre des risques pour investir dans le futur», a déclaré Chiara Meichtry-Gonet, secrétaire générale de Constructionvalais.

Une nouvelle loi, de nouveaux emplois

«Les PME enregistreront peut-être des frais supplémentaires si le prix de l’essence augmente, mais les changements que nécessite cette transition énergétique leur donneront du travail et créeront de nouveaux emplois », a quant à elle assuré Marianne Maret, pour qui la protection du climat est un investissement rentable, car elle favorise l’innovation et la croissance en Suisse.
 
L’innovation est justement au cœur de cette nouvelle loi. Si une part des taxes d’incitation revient à la population par le biais d’une réduction des frais d’assurance maladie, l’autre part est directement reversée au nouveau Fonds pour le climat. «Au lieu d’acheter du pétrole, nous investissons dans les nouvelles technologies, dans les trains de nuit et dans la rénovation des bâtiments», s’est réjoui Mathias Reynard.

Jugée peu efficace par les grévistes du climat, cette loi est cependant pour le comité valaisan un bon compromis permettant d’avancer sur la problématique climatique. «Même si la loi ne parviendra pas à matérialiser les objectifs de l’accord de Paris sur le climat, elle marque une étape importante pour pouvoir apporter d’autres améliorations à l’avenir», a conclu Christophe Clivaz.
 

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