Le Valais ne veut pas d’un abandon rapide des pesticides de synthèse. Il a dit non aux deux initiatives fédérales qui demandaient d’y renoncer en dix ans à 76,97%. Un vote d’autant plus clair qu’il est prononcé avec un taux de participation élevé de 59,4%.
Un canton uni dans le camp du non
Sur la question des pesticides, il n’y a pas de différence Haut-Bas, ni de nuance plaine-montagne. Le non est clair partout. Une exception: la commune de Bister qui dit oui à 52,2% (12 oui contre 11 non), comme les Valaisans de l’étranger (50,8%).
Bourg-Saint-Pierre est le champion cantonal du non avec 95,8% (114 citoyens à 5). Dans une commune viticole comme Savièse, le passage à une production totalement bio n’a convaincu que 17,4% des votants.
Les régions dans lesquelles l’industrie chimique est implantée ne se distinguent pas non plus de régions plus agricoles. Viège dit non à 75,3%, Monthey à 76,3% et Evionnaz à 80%.
Pas de différence ville-campagne
On pouvait se demander si les villes allaient être plus convaincues par ces initiatives. Au moment du décompte final, on constate que les électeurs citadins valaisans ont aussi donné une réponse négative, même si le refus est un peu plus nuancé à Brigue (non à 66,4%).
Par contre, Monthey (76,3%), Martigny (74,1% de non), Sion (72,9%) et Sierre (non à 72,5%) se retrouvent assez proches de la moyenne cantonale.